n°3
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Edito du numéro 3 :
Damned !
Il est 2h20 du matin, on boucle demain matin.
On vient de s’apercevoir qu’on a... oublié l’édito.
La fatigue commence à nous alourdir. (Si vous voyez ce que je veux dire)
La lumière jaunâtre éclaire nos faces blafardes.
Les regards se croisent, la tension monte.
"T’aurais pu le dire plus tôt qu’y manquait l’Edito."
"Quoi, t’aurais pu y penser toute seule."
"Tais toi et écris."
Ma Main se crispe sur le stylo. Le couloir est désert, j’entend le frigo (avec Ennio Morricone en fond sonore, j’vous dis pas). L’harmonica résonne dans la nuit, tandis que nos cerveaux fonctionnent( ?). L’espoir nous quitte petit à petit, l’inspiration nous fuit. La page reste blanche, désespérément.
"Alors... j’écris quoi ?..."
Un éclair fuse de son regard lorsque je le croise. Verrons-nous l’aube demain (car j’en doute, c’est l’heure d’été et l’aube c’est à 7h).
Le frigo s’est arrêté. La chape de silence est... épaisse.
On entend des pas au loin (enfin... au-dessus). C’est le voisin qui va au... euh... qui est au... WC. (Eh ça devient scatho, on fait pas... édito South Park !)
La main tremble sur ce stylo, la situation est sans issue. L’harmonica me déconcentre mais je résiste, malgré la soif et la faim, malgré l’épuisement, les paupières qui s’alourdissent.
"Et pour une poignée de dollars, je les pendrais haut et court quand le train sifflera 3 fois. L’homme de la plaine dans une chevauchée sauvage m’aidera à poursuivre les 7 mercenaires jusqu’au trésor de la Sierra Madre"...
"Eh ! Oh ! C’est spécial vampire, pas spécial western ! Alors vous danserez avec les loups plus tard !"
"Pardon, mais pour nous là, c’est plus Fort Alamo qu’autre chose."
"Ouais ! C’est le derneir des Editos !"
"Bon ! J’vous met Terminator, ça va vous apporter un peu de... détermination, et plus d’Ennio Morricone pendant 1mois !"
Morgane et Satori
"-Sarah Connor ?"
"-Oui !"
"-Blast !"
"-Argh !!!"
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